lundi, avril 28, 2025
26.3 C
Conakry

Évacuation de la Gaîté Lyrique: trois jeunes, trois récits, trois mois d’occupation

Pendant trois mois, la Gaîté Lyrique a été le refuge de centaines de jeunes exilés, livrés à eux-mêmes après avoir été rejetés par les dispositifs d’aide sociale. Parmi eux, Awa, Cissé et Mody, trois adolescents ayant fui la violence et la misère pour se retrouver face à l’indifférence des institutions. Leur occupation de ce lieu culturel parisien a mis en lumière une crise humanitaire invisibilisée, jusqu’à l’évacuation brutale du 18 mars. Trois parcours, trois combats, pour un même espoir : être enfin reconnus, protégés et considérés comme des enfants avant d’être des étrangers.

Arrivée en France l’année dernière, Awa Bora, jeune ivoirienne de 17 ans, est encore traumatisée par ce qu’elle a vécu.

Avec sa tante Marie, qui était pour elle comme la mère qu’elle n’a jamais connue, elle quitte la Côte d’Ivoire en 2024 pour rejoindre l’Europe. Elles entreprennent ensemble le voyage jusqu’aux côtes tunisiennes – mais le trajet de sa tante trouve une fin tragique dans la Méditerranée.

On voyageait sur un bateau de fortune, très peu stable. Soudain, il y a eu une agitation dans la pirogue, qui s’est transformée en forte bousculade. Plusieurs personnes sont tombées dans la mer, dont ma tante. J’ai crié, demandé aux gens de l’aider mais chacun se préoccupait de soi-même”, témoigne-t-elle, en sanglots.

Awa Bora à la Gaîté Lyrique, le 5 mars 2025.

Ma maman, c’était elle. Ma grand-mère, qui s’occupait de moi après la mort de ma mère, est morte à son tour quand j’étais toute petite. Ma belle-mère, elle, me gardait éloignée de mon père, qui la laissait me maltraiter à sa guise. Je ne connaissais que tantie Marie. Elle était tout pour moi. Aujourd’hui, je dois continuer sans elle, sans même pouvoir espérer un jour l’enterrer dignement.”

Après ce drame, la jeune Awa et sa centaine de compagnons d’infortune naviguent encore trois jours, puis débarquent sur l’île de Lampedusa, en Italie. “Nous avons été accueillis dans un camp, où j’ai passé une semaine”, raconte Awa. “Puis, j’ai décidé de suivre un groupe de jeunes qui se mettaient en route pour la France.

Après l’arrivée en France, l’incertitude

J’ai passé quelques jours dehors”, poursuit Awa. “Puis, j’ai rencontré une dame qui m’a orientée vers le pôle d’évaluation pour mineurs étrangers isolés de Bobigny. Malheureusement, ma minorité n’a pas été reconnue et je me suis retrouvée une nouvelle fois dehors. C’est ainsi que j’ai rejoint le Collectif des jeunes du parc de Belleville. Grâce à eux, j’ai été logée avec certains autres dans un hôtel Porte de Vincennes, pour six mois. Puis, j’ai dû retourner dans la rue”.

  • minorité refusée ‘au faciès’
  • Mais avec son recours, elle réunit les documents nécessaires pour son recours
  • Extrait d’acte de naissance entre autres qui lui a été amené d’Abidjan plutard
  • Ainsi que pour Cissé
  • Pour le Malien, ils disent que ses documents ne sont pas authentiques

Constitué en octobre 2023, ce collectif de jeunes exilés isolés, pour la plupart en recours de minorité, organise régulièrement des actions d’interpellation des pouvoirs publics en vue d’obtenir des places d’hébergement pour un maximum de jeunes.

Le 10 décembre 2024, le groupe investit les locaux de la Gaîté Lyrique pour protester contre une absence de prise en charge de leur situation par les autorités administratives. Ils sont peu à peu rejoints par d’autres jeunes s’étant vus refuser à leur tour le statut de mineur non accompagné (MNA), qui permet une mise à l’abri au sein de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). En 2022, 14 782 MNAont été pris en charge par les services de l’ASE.

Leur nombre dépasse progressivement les 400, dont une quinzaine de jeunes filles – celles-ci, plus vulnérables aux risques liés à un parcours d’exil, ne représentent en effet qu’environ 5% des MNA.

Les conditions sanitaires et sécuritaires au sein du lieu, peu adapté à accueillir autant de personnes jour et nuit, se dégradent.

Dans ce contexte, la quinzaine de jeunes filles du groupe sont encore plus à risque. Awa, notamment, fait face aux conséquences de violences sexuelles. “J’ai subi un viol à l’âge de 13 ans au pays, et j’en ai gardé une déchirure et des doleurs abdominales qui me fatiguent”. Grâce à Médecins sans Frontières, elle bénéficie de soins à l’hôpital de Cauchy ainsi que d’un suivi psychologique.

À la Gaîté Lyrique, Awa a néanmoins trouvé un toit temporaire où elle attend anxieusement l’évolution de sa situation juridique. Un ami de sa famille a fait pression sur son père à Abidjan pour obtenir une copie de son acte de naissance, qu’Awa a pu récupérer. ‘’J’espère qu’on reconnaîtra ma minorité, puisqu’avec mon avocat nous avons fourni les documents nécessaires’’.

Son appel est clair: “En cas de doute, la présomption de minorité devrait primer, comme la présomption d’innocence. On mérite d’être logés, d’aller à l’école, d’être soignés et de vivre dignement, comme les autres mineurs ici en France”.

Entre victoires sporadiques, solidarité et répression

Comme Awa Bora, la plupart des jeunes qui occupent la Gaîté Lyrique attendent la suite de leurs recours après avoir fourni des documents supplémentaires.

C’est le cas de Cissé, l’un des sept délégués du collectif des jeunes du parc de Belleville. Le jeune guinéen de seize ans est épuisé et découragé, malgré quelques avancées dans la lutte pour les droits des MNA.

Avant la Gaîté, nous avons occupé la Maison des Métallos, dans le 11e arrondissement. Avant ça, nous étions dans des gymnases. À l’époque, il y avait entre 800 et 1000 jeunes. Beaucoup d’entre nous ont été reconnus mineurs et logés, mais d’autres, comme moi, sont toujours là.”

L’occupation, en partie soutenue mais néanmoins subie par les salariés de la Gaîté Lyrique, n’enchante pas non plus le jeune Cissé. “Aujourd’hui, nous ne sommes pas vraiment là où nous devrions être. Certains d’entre nous vont à l’école et reviennent le soir à la Gaîté, dormir sur un coin de matelas. Ce n’est pas acceptable. Nous demandons à vivre dignement, à avoir les mêmes chances que les enfants qui naissent sur le territoire français. Que l’État arrête de faire la guerre aux mineurs isolés”.

Présence salutaire dans leurs expériences de vie souvent marquées par la perte, la violence et la rue, de nombreux bénévoles et associations s’activent pour accompagner ces jeunes. Ils apportent du soutien et des ressources pratiques sur les plans juridique, social, alimentaire, et sanitaire.

Utopia 56, Les Midis du Mie, Coucou Crew, Sous le même ciel… Ces associations font beaucoup pour nous. Ils nous accompagnent et restent à nos côtés, malgré la pénibilité de la situation”, raconte Cissé avec reconnaissance. Ces collectifs aident par exemple les jeunes en recours de minorité à retrouver et rassembler les documents nécessaires pour pouvoir prouver leur minorité et être pris en charge par l’ASE.

Pour Mody Coulibaly, l’exil est bien loin de ses espoirs. Ce jeune Malien de 16 ans est arrivé en France il y a un an, ayant accosté en Espagne après un périple en Méditerranée. Comme Awa, il s’est vu refuser la reconnaissance de minorité. “J’ai été logé une semaine à Marseille, mais après le rejet de ma demande, je me suis retrouvé dans la rue. Avec des amis, nous sommes allés à Lille, puis ici à Paris, mais toujours dans la rue’’.

En quittant Kayes, sa ville natale, Mody ne pouvait pas s’imaginer vivre sous des ponts et dans des espaces publics. “Quand je suis arrivé à Paris, je dormais avec plusieurs autres jeunes sous le Pont Marie, près de l’Hôtel de Ville. Des tentes nous ont été offertes par des associations. Nous recevions des galettes, du café, et parfois du riz’’.

Mais à l’occasion d’un rassemblement sur le thème des répercussions de la ‘loi immigration’, la police profite de l’absence des jeunes pour démanteler les campements autour du Pont Marie.

Déscolarisé en classe de CM2, le jeune Coulibaly n’a pour l’instant pas la possibilité d’aller à l’école. C’est une des demandes principales des jeunes que nous rencontrons. “Nous voulons aller à l’école. Mais malheureusement, même avec le CASNAV [Centre académique de scolarisation des élèves allophones nouvellement arrivés, NDLR] , c’est très difficile. Il y a très peu de places. Certains d’entre nous ont été admis, mais cela reste au compte-goutte.”

Pour le jeune homme, une reconnaissance de minorité, en régularisant sa situation, pourrait également lui permettre de travailler.

“Au Mali, je faisais de la plomberie, mais ici, c’est impossible. Pourtant, ce n’est pas la volonté qui manque. J’aimerais vraiment travailler, pour ne pas perdre mes compétences mais aussi pour avoir de quoi vivre. Mais personne ne peut m’embaucher, parce que je suis sans-papiers. Le risque pour les employeurs est grand, surtout là où il peut y avoir des accidents du travail. Donc, on me dit gentiment que c’est impossible”, nous explique en bambara Coulibaly, le regard perdu.

Une impasse pour les jeunes, et pour les équipes de la Gaîté

En préparant notre immersion dans le quotidien des jeunes occupants, nous échangeons avec David Robert, directeur de l’association d’hébergement citoyen J’accueille et porte-parole de la Gaîté Lyrique.

Il explique la difficulté pour son administration de mettre les jeunes dehors en cette période hivernale.

“Nous subissons l’occupation, mais ne pouvons pas faire autrement – il est impensable de mettre plus de 300 personnes dans la rue quand il gèle dehors. La Gaîté Lyrique est un lieu ouvert, qui accueille tout le monde. Et parmi eux, il y a des gens en précarité. Dans le cadre de nos programmations, nous avons l’habitude de les accueillir: beaucoup venaient passer quelques heures, la journée, brancher leur téléphone ou bénéficier d’un petit-déjeuner. Donc nous subissons l’occupation, mais comprenons la situation’’.

Dans une tribune intitulée “Pourquoi faut-il soutenir la Gaîté lyrique ?”, plus de 300 acteurs culturels, politiques et de la société civile appellent les pouvoirs publics à débloquer la situation en apportant des solutions d’hébergement.

“La ville, nos villes et territoires ont besoin de nouvelles manière de penser la culture et son implantation urbaine. Une tentative comme la Gaîté ne doit pas être victime de ce qui la fait vibrer : sa résonance avec l’époque et ses drames ! Il faut trouver une solution et reloger les plus de 400 jeunes qui occupent ce lieu”, appelle le texte.

Quant aux jeunes occupants, leur espoir d’être logés s’amoindrit au fil des mois et des décisions juridiques. “Nous devons normalement être expulsés le 13 mars, selon la conclusion du procès qui nous opposait à la mairie”, nous confie un délégué qui a souhaité gardé l’anonymat.

Si nous ne sommes pas relogés, nous n’aurons nulle part où aller. Nous appelons la mairie et le gouvernement à fournir une solution le plus rapidement possible pour mettre fin à une situation intenable non seulement pour nous, mais aussi pour les travailleurs de la Gaîté Lyrique.”

Le 25 février 2025, les salariés de la Gaîté Lyrique, pour la plupart au chômage partiel ou technique au vu de l’impossibilité de continuer à faire vivre le lieu sous occupation, font valoir leur droit de retrait.

Nous avons fait ce que nous pouvions humainement faire. Mais nous ne sommes pas des travailleurs sociaux. Nous ne pouvons pas continuer d’être là pour eux, mais espérons qu’une solution sera rapidement trouvée”, nous explique un employé de l’établissement.

Un incident à retombées politiques

Le vendredi 14 mars 2025, accompagné d’un garde du corps, un journaliste du média d’extrême-droite CNews se présente sur le perron de la Gaîté Lyrique et commence à filmer. Rapidement, il est interpellé par un groupe de jeunes: “Monsieur, il est écrit sur la porte ‘prises d’images interdite’.

Mais le journaliste poursuit, et la tension monte entre son garde du corps, certains occupants et des membres de l’équipe de sécurité de la Gaîté Lyrique. Le journaliste est bousculé, sa caméra tombe au sol. Les images de l’incident sont diffusées en boucle sur la chaîne d’informations, pour dénoncer “l’agression d’un de nos journalistes et l’occupation illégale des lieux”, et appeler à “une évacuation immédiate”.

Interrogé le lendemain de l’incident, un membre du collectif des jeunes migrants déplore l’incident et déplore que certains jeunes puissent tomber dans ce qu’il appelle “la provocation”.

Cet incident a certainement précipité les choses. Suite à la décision du tribunal administratif du 13 février 2025, déclarant l’occupation illégale, la mairie de Paris avait pourtant décidé de ne pas expulser les occupants avant que l’État ne trouve une solution d’hébergement d’urgence.

Mais les ministres de l’intérieur et celle de la culture ont dénoncé l’incident et annoncé que l’État ferait évacuer les lieux malgré la réticence de la mairie.

À l’aube du 18 mars, les forces de l’ordre interviennent pour évacuer la Gaîté Lyrique. S’ensuivent plusieurs heures houleuses, marquées par l’usage par les CRS de matraques et de gaz lacrymogène contre les jeunes et les militants venus les soutenir.

Les affrontements entre ses associations n’ont pas empêché la police déployée de pénétrer dans l’établissement pour faire évacuer les quelques occupants qui sont restés sur le lieux après l’annonce de l’évacuation la veille. Pendant les affrontements au moins 9 personnes ont été blessées dont certains pris en charge par les services de secours.

Une quarantaine d’interpellations ont été délivrées, et “au moins 25 OQTF (Obligations de quitter le territoire français)”, témoigne un membre de l’ONG Utopia 56. “Une personne a également été détenue dans un centre de rétention administrative”. La traque continue dans la capitale française. “Aujourd’hui, la plupart vivent dans la peur et l’angoisse de ne pas avoir un toit en attendant la fin de leur procédure administrative”.

Des places en dispositifs de droit commun, certaines à Paris et d’autres en région, ont été proposées aux jeunes exilés. Mais, ayant pour beaucoup des attaches sociales ou scolaires à Paris, la plupart ont pour l’instant refusé ces solutions.

Pendant leur bataille pour un toit, les jeunes occupants de la Gaîté Lyrique ont reçu la visite des jeunes du lycée Sophie Germain. “Ils méritent notre soutien”, racontait Assia, accompagné de certains de ses camarades venus assister à une réunion des jeunes occupants après la décision du tribunal. “Leur place n’est pas dans la rue, mais à l’école, avec nous.‘’


Abdoulaye Oumou Sow est un journaliste et blogueur guinéen indépendant. Pendant dix ans, il travaille comme reporter pour le quotidien national Guinée Matin, avant de passer reporter en chef.

Engagé contre la junte militaire et responsable de la communication pour le Front National pour la Défense de la Constitution, un mouvement citoyen pro-démocratie, il quitte la Guinée pour le Sénégal en 2022, puis rejoint la France en 2023.Passionné de lutte contre la désinformation, il contribue régulièrement au site de fact-checking Guinée Check

Hot this week

Sénégal : Le Conseil constitutionnel déclare inconstitutionnel la loi interprétative de l’amnistie adoptée par l’assemblée

Il s’agit d’un revers juridique majeur pour le gouvernement, et d’une victoire politique pour l’opposition qui dénonçait une tentative de blanchiment législatif de certains événements violents survenus avant l’élection présidentielle.

Exportations d’or par la BCRG: enquête sur un traitement préférentiel au sommet de l’État

Le dossier porté par la société MSS (Mining Security Services) constitue, d’après plusieurs experts du secteur minier interrogés, un « cas d’école de traçabilité conforme aux normes internationales ». Un professeur, spécialiste en gouvernance des ressources naturelles à Sciences Po, souligne : « On y trouve tous les jalons d’un processus sain : intention d’exportation, évaluation indépendante, scellés numérotés, assurances, etc. C’est la matérialisation d’une chaîne de contrôle vertueuse. »

Présidentielle ivoirienne : Thiam recalé, mais s’avoue pas vaincu 

‘’le pouvoir veut disqualifier l’adversaire le plus sérieux… Il n’y aura pas de plan B, ni de plan C… Je n’accepterai pas cette condamnation parce qu’elle est injuste, injustifiée et injustifiable. Je suis déterminé à ne pas l’accepter », a déclaré Tidjane Thiam.’’

Guinée : L’équipe d’investigation sur le scandale à la banque contre attaque la sortie de la société Hypro Mining Sarl

Nous invitons Hypro Mining à publier toutes les preuves à sa disposition. À défaut, nous considérerons son communiqué comme une manœuvre dilatoire et d’évitement, fondée sur des allégations infondées et diffamatoires, visant à détourner l’opinion de la vérité crue, que nous rendons progressivement publique, jour après jour.

Cette vermine d’intelligentsia guinéenne ! (Par Tierno Monénembo)

Une élite, c’est fait pour éclairer le chemin, tirer le peuple vers le haut, vers les rêves les plus fous, les plus beaux, les plus exaltants. Pour cela, il faut un minimum d’intelligence, un minimum de courage. Nos élites à nous, n’ont ni l’un ni l’autre. Nos intellectuels manquent d’idée et d’idéal ; nos chefs religieux, de foi et de vertu. Quant à nos officiers, mon dieu, quant à nos officiers, ils sont les premiers à prendre la poudre d’escampette au premier sifflement des balles. Le bon soldat, c’est la fougue, le soldat guinéen, c’est la frousse !

Topics

Sénégal : Le Conseil constitutionnel déclare inconstitutionnel la loi interprétative de l’amnistie adoptée par l’assemblée

Il s’agit d’un revers juridique majeur pour le gouvernement, et d’une victoire politique pour l’opposition qui dénonçait une tentative de blanchiment législatif de certains événements violents survenus avant l’élection présidentielle.

Exportations d’or par la BCRG: enquête sur un traitement préférentiel au sommet de l’État

Le dossier porté par la société MSS (Mining Security Services) constitue, d’après plusieurs experts du secteur minier interrogés, un « cas d’école de traçabilité conforme aux normes internationales ». Un professeur, spécialiste en gouvernance des ressources naturelles à Sciences Po, souligne : « On y trouve tous les jalons d’un processus sain : intention d’exportation, évaluation indépendante, scellés numérotés, assurances, etc. C’est la matérialisation d’une chaîne de contrôle vertueuse. »

Présidentielle ivoirienne : Thiam recalé, mais s’avoue pas vaincu 

‘’le pouvoir veut disqualifier l’adversaire le plus sérieux… Il n’y aura pas de plan B, ni de plan C… Je n’accepterai pas cette condamnation parce qu’elle est injuste, injustifiée et injustifiable. Je suis déterminé à ne pas l’accepter », a déclaré Tidjane Thiam.’’

Guinée : L’équipe d’investigation sur le scandale à la banque contre attaque la sortie de la société Hypro Mining Sarl

Nous invitons Hypro Mining à publier toutes les preuves à sa disposition. À défaut, nous considérerons son communiqué comme une manœuvre dilatoire et d’évitement, fondée sur des allégations infondées et diffamatoires, visant à détourner l’opinion de la vérité crue, que nous rendons progressivement publique, jour après jour.

Cette vermine d’intelligentsia guinéenne ! (Par Tierno Monénembo)

Une élite, c’est fait pour éclairer le chemin, tirer le peuple vers le haut, vers les rêves les plus fous, les plus beaux, les plus exaltants. Pour cela, il faut un minimum d’intelligence, un minimum de courage. Nos élites à nous, n’ont ni l’un ni l’autre. Nos intellectuels manquent d’idée et d’idéal ; nos chefs religieux, de foi et de vertu. Quant à nos officiers, mon dieu, quant à nos officiers, ils sont les premiers à prendre la poudre d’escampette au premier sifflement des balles. Le bon soldat, c’est la fougue, le soldat guinéen, c’est la frousse !
spot_img

Related Articles

Popular Categories

spot_imgspot_img